Le Comité régional de l’habitat auquel je siège pour la région Rhône Alpes a rendu public les contats de carence effectués par les préfets des départements. Voici les élements de l’Isère.

(Inauguration récente à l’occasion de la pose de la première pierre à Meylan (Arboretum,
photo PERL**). Logements financés -pour la partie sociale- sur ma délégation régionale*** via une convention avec la Métro -communauté d’agglomération Grenoble Alpes Métropole- ).

Logements social en Isere :

9 communes n’atteignent pas les objectifs légaux, dont Meylan et Seyssins, et 7, dont Grenoble, les dépassent largement.

Comme 16 autres communes d’agglomération iséroises qui n’ont pas 20% de logements sociaux (en application de l’article 55 de la loi SRU), Meylan doit rattraper progressivement son retard par périodes de 3 ans. Le taux de logements de Meylan est de 11,6%.

Pour la période 2005- 2007, sur les 16 communes , 9 n’ont pas atteint les objectifs légaux : il s’agit de Claix (qui a réalisé 25% de ses obligations), de Corenc et Meylan (82% des objectifs) ), de Montbonnot (13% !) , de St Ismier (26%), de Sassenage (85%), de Seyssinet (67%), de Seyssins (63%), de Varces-Allières-Risset (71%).

7 communes dépassent largement les objectifs :
Grenoble (1451% !), Villard Bonnot (650%), La Tronche (420%), Eybens (493%), Gières 300%, Saint Egrève ( 236%) et le Versoud (113%) .
Mais seules 2 communes frôlent de ce fait les 20% : il s’agit de Grenoble et Villard Bonnot.
Voici le détail des situations

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Voir aussi, pour apprécier les enjeux de l’offre de logement social, *mon article "L’immobilier en Rhone Alpes :
les prix de vente des appartements dans l’ancien baissent, celui des loyers augmentent. Grenoble, les loyers privés les plus chers de Rhône Alpes".

Notes
**Cette photo "objective" un peu plus l’inauguration que celle qui figure dans le journal de Meylan d’Octobre : la photo choisie, qui montre madame le Maire en action, efface soigneusement toute trace de ma présence... A croire que nous n’assistions pas à la même séance !


***"J’ ai" financé (ma délégation a financé) une partie des logements sociaux et très sociaux de l’opération meylanaise, et non les logements "éphémères" réalisé pour une durée de 15 ans par l’investisseur PERL. En soi, la participation de l’investisseur était une très bonne idée, mais je ne crois pas utile de loger des locataires pour 15 ans puis de les "renvoyer" ou de mettre fin à leur contrat : il aurait mieux valu leur permettre d’accéder à la propriété sociale (éventuellement dans 10/15 ans ) en commençant à acheter un peu de capital dès le début...Possibilité que l’investisseur avec lequel j’ ai discuté se dit d’ailleurs prèt à regarder pour une autre fois...Mais je ne suis pas aux commandes de la Mairie !