Plan Climat Air Energie : contribution à la concertation

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

La concertation pour le PCAET ( plan climat air énergie ) de la métropole grenobloise se termine le 31 Mars. On peut encore contribuer (en ligne), et /ou voter sur certaines propositions.

Il s’agit d’articuler les objectifs et mesures à prendre pour reduire la consommation energétique, la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre, ces dernier étant auparavant absents des plans climat..

J’ai regroupé mes remarques :

• Les circulations (PL VU et VP) ainsi que le chauffage non performant au bois sont les premiers responsables de la mauvaise qualité de l’air : des mesures metropolitaines existent (Politique de transports en communs, Chrono velo,Prime air bois...), mais il faudrait passer à la vitesse supérieure et augmenter les moyens.

• En ce qui concerne les GES (emissions de gaz à effet de serre) , le bâtiment et le tertiaire sont en cause . Je suis d’accord avec le diagnostic des émissions directes sur le territoire, mais en ce qui concerne les émissions de GES - et le rapport de diagnostic n’en fait pas mystere-, ce sont les émissions indirectes ( fabrication en amont, importations, transports..etc) qui sont les plus importantes et qui ne font pas encore l’objet de politiques publiques : ce n’est pas une raison pour les ignorer ! On peut commencer modestement, en favorisant, via les marchés publics, les circuits courts...

• Et démultiplier les "maisons" d’éducation à l’environnement et les initiatives locales ( mêlant Environnement et ESS, insertion...tertaires zero chômeurs ...) etc dans les quartiers : pour que les citoyens s’engagent il faut aussi de la pedagogie et un horizon motivant : la métropole doit pourvoir faciliter les actions pédagogiques ( outils mutualisés, AAP ou AMi etc) tout en s’appuyant sur les communes au moins pour relais ( au moins page régulière dans le journal municipal).

• Le bâtiment est essentiel, surtout l’habitat d’après guerre et d’avant les réglementations thermiques, mais il faudrait changer de braquet ! Et pour les logements moins energetivore, faciliter le passage "reglementaire" des copro aux moyens moins onéreux ( casquettes contre le soleil, installation de chauffage solaire thermique, et geothermie, voire passage au gaz methane ou au chauffage urbain..

• -La question des dechets reste majeure, non seulement pour la fabrication de méthane comme gaz alternatif, mais aussi parce que les encombrants pourraient être davantage recyclés et créer de l’emploi d’insertion ( cf Lille Metropole habitat, et ABC HLM à Lyon, avec les collectes d’encombrants par quartier et avec reduction des couts et insertion).

• N’oublions pas de prendre en compte le numérique , dont les emissions de GES et consommations d’energie croissent constamment.

• La métropole a une politique agricole : comment impliquer aussi ces acteurs là dans la reduction des GES (dont methane), et polluants ??

• Enfin, à la fois pour “sequestrer “ le carbone et pour rafraichir les villes, augmenter le "coefficient de pleine terre" et les jardins collectifs dans le futur PLUI et replanter arbres et vegetation ( A lyon 3.000 arbres plus résistants à la sécheresse sont plantés chaque année comme le micocoulier, essence provençale. "La diversification des espèces vise aussi à éviter la propagation des maladies et à étaler dans le temps l’émission des pollens, source d’allergies.
Pour améliorer le confort des habitants, la ville de Lyon a de son côté mis en ligne une carte répertoriant 600 lieux de fraîcheur, parcs, églises ou "traboules" (des passages piétons qui traversent des cours d’immeubles entre deux rues, typiques de la capitale des Gaules). Elle propose même des "itinéraires fraîcheur".(source BFM TV) .
MO. N