I. LA NATURE

On n’ a jamais tant entendu, jamais tant vu les oiseaux que depuis que l’on est confinés`…Le confinement est une belle occasion de connaitre la flore, la faune et tout le petit monde des oiseaux qui vivent à côté de nous… 
Les quelques sorties nature effectuées avec le CINE ( Centre d’Education à la Nature et à l’Environnement) et la LPO avant d’être confinée me sont bien utiles ! car elles m’ont m’ont permis une premiere approche des pics verts et pic épêches, des mésanges, du troglodyte mignon ou du bruant jaune et autres oiseaux de Meylan… Un atlas de la biodiversité est en cours de construction collective sur le site de la mairie, il serait dommage de ne pas profiter du confinement pour y participer…

L’objectif de l’atlas m’importe : il s’agit de mieux connaitre et de mieux protéger la biodiversité à Meylan. C’est important pour acquerir les bons réflexes en matiere d’urbanisme, de gestion des espaces verts, de lutte contre le rechauffement climatique, et pour notre futur à tous. Pour accéder au site, c’est simple, il faut : Cliquer sur ATLAS DE LA BIODIVERSITÉ, puis sur le lien geo nature citizen.(*) On a alors un aperçu des principales espèces meylanaises d’oiseaux.

Je veux surtout parler des oiseaux que l’on peut voir et entendre de chez soi, de sa fenètre d’appartement, ou en sortant à moins d’un km. Car les oiseaux sont en ville. Il y a deux jours, deux corneilles noires (à bec noir) se disputaient une carcasse d’oiseau mort sur l’avenue du Gresivaudan ... Depuis l’ hiver on peut voir et entendre partout dans Meylan les tourterelles turques -à ne pas confondre avec les coucou même si leur roucoulement y fait parfois penser-, les pigeons ramiers, les pies bavardes mais aussi des rouges gorges et des mésanges. Les mésanges charbonnières sont faciles à reconnaître à leur chant répétitif (ti tou ti tou ti tou). Les mésanges noires se montrent sans crainte dans mon quartier.
Depuis février et Mars on a vu beaucoup de Merles noires au bec jaune, et des “émigrants” du sud tels que les pouillots véloce ( « tchiftchaf » -c’est leur chant- et c’est aussi leur nom populaire en anglais), et des pinsons des arbres avec un joli chant en forme de trille.
Le printemps s’est signalé avec l’arrivée à Meylan de deux oiseaux très vifs que j’apprécie beaucoup : la fauvette à tête noire au chant melodieux, très vive, qui affectionne les buissons, et le rouge queue noir, qui a une queue un peu orangée (et que de loin on peut prendre pour un moineau) ; il adore se percher sur les toits, ce qui est un souvenir des falaises où vivaient ses ancêtres. Ces oiseaux passaient au dessus de ma tête lorsque je cousais des masques sur mon balcon.
On entend aussi les serins cini au chant aigu. 
En MAI les derniers migrateurs vont arriver : outre le coucou, on attend le rossignol au chant mélodieux, le loriot aux couleurs lumineuses et les martinets. Les martinets noirs volent groupés, en poussant des cris très aigus et ne se posent que pour se reproduire. Parfois, ils dorment en vol !
Il ne faudra pas hésiter à signaler tous ces oiseaux dans l’atlas de la biodiversité … Mais pour cela, rien ne vaut l’écoute de courtes videos sur les chants d’oiseaux, (telles que, par ex. « la minute nature » de la Salamandre ) car avec le printemps, les feuilles des arbres ont poussé, on aperçoit moins bien les oiseaux , et leurs cris sont une indication précieuse !

*Pour accéder au site, c’est simple, il faut : Cliquer sur ATLAS DE LA BIODIVERSITÉ, puis sur le lien geo nature citizen.
 cliquez sur « collection printemps » puis sur « ajouter une observation » : après avoir zoomé sur la carte en bas pour localiser l’endroit où vous l’avez vu, vous cliquez sur la photo en haut pour identifier l’oiseau, et vous validez …Parfois on repère non pas un oiseau de printemps mais un oiseau qui vit là toute, et il faut il faut aller sur autre rubrique (ex : collection oiseaux d’hiver

II. 1er MAI 2020, LE TRAVAIL AU PREMIER PLAN

La « journée » ou la fête du travail, comme l’on voudra, sera sans manifestations, crise sanitaire COVID19 oblige, mais la matinale de France Inter poursuit la mission de révélateur des (dys) fonctionnements sociétaux . Depuis le début de la crise les soignants sont applaudis tous les soirs, en raison de sur dévouement et de leur utilité sociale. Les paysans nourriciers et les livreurs ont été valorisés et apprécies lorsque les français ont redouté les pénuries alimentaires, tout comme les policiers l’avaient été » à l époque des attentats. Combien de temps cette mise en lumiere durera t elle ?

Pas de manifestations mais la matinale de France inter que j’écoute actuellement est toute entière consacrée aux travailleurs  : après l’incontournable interview du leader de la CGT, focus sur les métiers utiles et mal payés :
d’abord les auxiliaires de vie, qui ne sont toujours pas éligibles à la fameuse prime des soignants, puis place aux « Personnes d’entretien, livreurs, sécurité... Les travailleurs et travailleuses invisibles en première ligne ! » C’est le titre de l émission, au demeurant intéressante, si ce n’est que peu ou pas de personnel d’entretien n’a appelé, le seul qui l’ait fait a maladroitement accusé la rédaction d’avoir eu dans le passé un choix rédactionnel raciste, et Ali Rebeilhi a tout aussi maladroitement mis fin à la communication !

Les premiers de corvée deviendront - ils les premiers de cordée de l’utilité sociale ?
Ali Rebeihi les appelle » les premiers de corvée », mais il me semble que , comme les soignants, ce sont plutôt « les premiers de cordée de l’utilité sociale » qu’il faudrait reconnaitre et mettre en avant et, comme le suggère Francois Heran (directeur de recherche à ’l’INED), impliquer dans un large « grenelle de l’utilité sociale ». Il rappelle que la pénibilité des métiers est bien renseignée en France, contrairement à ce que pourrait laisser penser le retard d’intégration de la pénibilité dans les pensions de retraites et dans les maladies professionnelles. 8 % des salariés en France travaillent dans le nettoyage, dont 20 % d’immigrés, rappelle Aurore Desjonqueres, qui est autrice d’une étude sur le sujet à la DARES. C’est le premier secteur d’intégration des chômeurs et des immigrés.
Comme les aides soignantes, les personnels d’entretien sont majoritairement des femmes et dans une moindre mesure des hommes issus de l’immigration (pour le nettoyage tres physique). Les femmes ont affaire à une double peine puisque les horaires sont atypiques et partiels, tôt le matin et tard le soir , c’est à dire lorsqu’ il n’y a pas ou peu de transports et avant ou après l’ecole, ce qui est tres préjudiciable à l’éducation des enfants comme le rappelle une ancienne déléguée du préfet chargée de la politique de la ville . Philippe Jouanny, président de la Fédération des entreprises de propreté, demande de son côté aux collectivités locales de montrer l’exemple en matière d’horaires .!

- Pour les salariés en France confinée, le travail c’est soit le télétravail, comme mon fils ainé qui avec son master de sciences cognitives développe de projets dans l’informatique, ou comme ma fille (rédactrice web auto entrepreneure), soit le chômage partiel ou total comme tous les secteurs du tourisme de la culture, et les commerces non autorises, soit le travail ralenti comme les commerçants autorisés, les entreprises de production, les agriculteurs, ou extrêmement ralenti comme le bâtiment.
-Le « travail » bénévole associatif, pour moi qui suis retraitée, s’effectue aussi par internet, et de temps en temps en visioconférences ou telephone. Pour quelques amies, c’est la « quarantaine choisie » pour s’occuper de parents ou de petits enfants hors du département. Ceci bien sur ne tient pas compte du travail gratuit rempli quotidiennement pars les parents, en matière d’education, de taches ménagères, d’alimentation.
- L’ enseignement est un autre métier dont les parents ont pu mesure la nécessité et la difficulté, qu’ils soient en télétravail ou non. Pour les enseignants eux memes, c’est parfois difficile, ils ne savent pas toujours comment répondre aux demandes qui arrivent en ordre dispersé chez eux.

Cela fait beaucoup de metiers utiles, au total ! Tous mal ou assez mal payés.
Il manque Les métiers qui préparent un autre avenir, pour limiter les dégats par exemple du rechauffement climatique, mais c’est bien connu, la prévention n’es pas le point fort de la France, ni de la plupart des pays.

II. LA VIE POLITIQUE LOCALE EN PERIODE DE CONFINEMENT

La communication en temps de confinement :

COMMUNICATIONS D’INTERET COMMUNAL :
Les infos pratiques manquent sur la commune. Pour aider les meylanais dans leur vie quotidienne elles ont donc été rassemblées et mises en ligne par AIMeylan ! AIMeylan.fr ou jointes en bas de cette page ...

Par ailleurs,
Chaque jeudi soir , un point d’acyualité est faitpar AIMeylan .
Ecoutez la web radio de AIMeylan , pour avoir les infos communales !Celle de jeudi 30 Avril :
https://www.youtube.com/watch?v=Uy8azq8q9xk&feature=emb_err_watch_on_yt

(à suivre)