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Photo A gauche, l’immeuble, au centre dans la chaufferie:le fournisseur gestionnaire, au centre MO Novelli, à droite le president de l’OPAC38 Mr Ribeaud.

Reception des travaux de réhabilitation de l’immeuble Kennedy (96 logements) à Bourgoin

Cette opération soutenue par la région Rhône Alpes qui a mis en place une aide à la réhabilitation (ici, l’essentiel des subventions !) est une belle réussite.
La subvention régionale est conditionnée à de la performance environnementale et à une bonne implication /concertation avec les locataires (selon un réferentiel QEB cf logementsocialdurable.fr/ .
Elle a fait l’objet d’un vote des locataires et d’une concertation dans la durée.
Les logements réhabilités et isolés, qui béneficient d’une chaudière collective bois, passent ainsi de la classe E à la Classe B (voir graphique couleur)c’est à dire d’une consommation de 231 à 330 Kwh par habitant/par an à une consommation de 51 à 90 Kwh par habitant par an. Gràce à l’isolation du bâti existant à laquelle s’ajoute la mise en place d’une chaufferie bois.
Evidemment il faudra évaluer ces résultats qui dépendent aussi des habitudes de vie des locataires (il y a des gestes à acquérir, notamment pour la ventilation) mais les premiers résultats de l’hiver 2013 sont d’ores et déjà positifs.

La réhabilitation dans le logement social, à somme égale, crée 4 à 5 fois plus d’emplois - non délocalisable- que l’industrie , et il faudrait rajouter les emplois de la filière bois energie : c’est à dire qu’il est 5 fois plus payant pour les pouvoirs publics d’investir dans la réhabilitation.
Sans compter que cela réduit la facture d’importations énergétiques (environ 70 Milliard soit environ notre déficit commercial) !
Les consommations d’énergie en forte baisse contribuent à reduire les émissions de gaz à effet de serre.

Bilan en résumé :
Finalement, les promoteurs de l’opération et les locataires contribuent ainsi indirectement à la fois à la réduction des GES (gaz à effet de serre), au soutien à l’emploi et à la réduction du deficit commercial !
Et concrètement, pour le locataire, il y a pour finir une réduction de la facture de charges. Même si l’augmentation de la qualité du logement
rencherit sa valeur légale locative (et son confort) donc le loyer, l’augmentation des couts de l’énergie à moyen long terme est fermement contenue alors que l’on sait qu’elle augmentera ailleurs notamment pour le Fioul, l’électricité, le gaz*.
(En effet, le chaufferie au bois fonctionne très bien et l’an dernier il n’y a pas eu besoin de recourir au gaz pour le chauffage sauf au démarrage.
*Les locataires avaient auparavant un chauffage individuel au fuel ou électrique).
Au final, le total loyer plus charges se situe dans la moyenne basse des loyers de l’ OPAC 38 malgré l’accroissement du confort.
MO.N