TRANSPORTS : Le LYON TURIN

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Le LYON TURIN :
une infrastructure au service d’une nouvelle
politique des transports de marchandises

Communiqué de Presse

Samedi 7 janvier 2006


Le LYON TURIN

une infrastructure au service d’une nouvelle

politique des transports de marchandises

L’infrastructure Lyon Turin n’est réalisable que si l’impact environnemental est traité correctement.

Elle n’est envisageable que dans la mesure où il est établi qu’elle sera dédiée essentiellement au FRET.

Elle est nécessaire si les solutions alternatives ne permettent pas de transporter les volumes existants. Quatre alternatives peuvent être évoquées :

l’utilisation des lignes ferroviaires suisses :

-avec l’ouverture du tunnel du Lotschberg en 2008. Les marchandises pourraient ainsi emprunter l’axe Lotschberg/Simplon et sa variante Dijon/Vallorbe/Lausanne/Sion/ Simplon.

-avec la mise en service en 2015 de la traversée ferroviaire du Gothard étant sur l’axe Zurich/Milan. La Suisse estime que ses deux axes seront saturés en 2020 ;

Le percement d’un tunnel sous le Montgenèvre qui s’inscrirait dans une liaison ferroviaire Marseille (Fos)/Turin. Les flux qui alimenteraient cette liaison ne représenteraient que 10 % des flux actuels ;

La rationalisation de la ligne historique peut s’envisager avec des incertitudes quant aux capacités de charge de cette voie ainsi que des inévitables nuisances et problèmes de sécurité aussi bien lors des traversées jouxtant des communes qu’en vallée de la Maurienne et en Val de Suze.

La dernière alternative est autoroutière et ne s’inscrit pas dans un nécessaire report modal. Il s’agirait du doublement du tunnel du Mont-Blanc ainsi que de celui du Fréjus, de la réalisation de l’A51 ainsi que du doublement de l’A8.

Le Lyon Turin est nécessaire mais cette infrastructure n’est qu’un outil au service d’un report modal politiquement soutenu : elle doit s’accompagner de mesures réglementaires et fiscales ainsi que d’une politique de recherche développement permettant de rétablir l’avantage global du fer sur la route. C’est pourquoi les Verts français et italiens ont à nouveau interpellé leurs gouvernements respectifs hier afin qu’ils mettent en place les actions nécessaires à une politique durable de transports de marchandises

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Pour le groupe des Verts au Conseil Régional Rhône-Alpes,

Benoît Leclair,

Conseiller Régional