OGM et agro-foresterie

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Une agriculture écologiquement intensive ? L’enjeu du 21 ème siècle

Une agriculture "écologiquement intensive " est - elle possible ?

A l’époque actuelle d’accroissement démographique et de réchauffement climatique, cette question est sérieuse.

Les recherches appliquées issues de pratiques souvent très anciennes montrent comment fertiliser naturellement, par la synergie des plantes (ex légumineuses, acacia, ou Maïs haricots citrouilles cultives en même temps), des terres difficiles, pauvres en azote, en Afrique ou en Amérique Latine .
Des terres vivantes produisent plus et surtout mieux que des terres mortes que nous soutenons à coup d’engrais artificiels, et sont capables de resilience.

OGM

Dans ce contexte, le combat contre l’agriculture trangénique, est un enjeu très important.
Le CRIIGEN [www.criigen.org] nous communique l’information suivante :

OGM : En plus des 140 scientifiques de France, 200 scientifiques internationaux apportent leur soutien à l’étude de Gilles-Eric Séralini et son équipe (liste ci-jointe)

L’étude de Gilles-Eric Séralini et de son équipe de l’Université de Caen sur les effets toxiques à long terme de la consommation du maïs génétiquement modifié NK 603 et l’herbicide Roundup, publiée le 19 septembre dernier dans la revue internationale Food & Chemical Toxicology, a provoqué une levée de boucliers de la part de quelques scientifiques. Qu’il s’agisse d’experts autoproclamés (comme un petit nombre d’académiciens prétendant parler au nom de l’ensemble des académies scientifiques) ou d’agences d’évaluation juges et parties qui ne veulent pas se désavouer, ayant elles-mêmes contribué à l’autorisation des produits incriminés , leurs conclusions ont été largement relayées comme représentant l’avis de l’ensemble de la communauté scientifique.
Cette interprétation est pour le moins abusive, ces chercheurs ne représentant qu’eux mêmes, comme le montre la réaction d’environ 200 scientifiques internationaux de plus de 30 pays répartis sur 5 continents, qui ont , durant le mois qui vient de s’écouler, témoigné de leur soutien à l’étude en envoyant une lettre souvent très argumentée, soit au CRIIGEN, soit directement à la revue Food & Chemical Toxicology.
L’ensemble des réponses aux critiques par l’équipe sera publié sur le site de la revue Food & Chemical Toxicology fin novembre (réf non disponible encore).
CRIIGEN
www.criigen.org
E-mail : criigen chez unicaen.fr