Lire aussi [le 11 Novembre 2012] : les mesures Ayrault sur le pacte de compétitivité.

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lire JDE (université Ecologiste) de Poitiers.
Voir les videos notamment élus ecologistes pour quoi faire lire

Les dossiers politiques de la rentrée 2012

Quelques mois après sa prise de fonction, l’exécutif Hollande-Ayrault en chute dans les sondages fait l’objet d’un certain scepticisme de la part de la population.
Pas (encore) des militants.

Des élus écologistes, pourquoi faire ?
En tous cas, à Poitiers où se déroulait l’ université des écologistes, les militants un peu inquiets au début sont repartis rassurés avec la pêche en prime. Car les universités d’été écologistes, avec leur habituel foisonnement d’ateliers -si nombreux qu’ils rendent les choix difficiles- sont, comme toujours, riches intellectuellement.
Et par ailleurs, les deux ministres Cecile Duflot et Pascal Canfin ont réussi à convaincre que pour le moment ils étaient utiles là où ils étaient, et qu’ils n’avaient renoncé en rien à leurs convictions. Qu’il fallait, en somme, distinguer le pouvoir et ses ambiguïtés de l’action militante.
Voir à ce sujet la video de la plénière "des élus écologistes au gouvernement, pourquoi faire ?"

Par contre les citoyens rencontrés - et ils sont nombreux à vouloir discuter quand vous prenez le bus ou le train, parce que "c’est encore les vacances", qu’ ils ont le temps, que le trajet est parfois long, et que l’on ne cache pas que l’on est écolo, eux, ne pensent pas de même. Ils sont désabusés , même s’ils ont encore un peu envie de parler politique .

Il ne parait pourtant pas impossible d’entraîner la société !
Ce qui frappe, lors de ces rencontres avec jeunes, étudiants ou artisans, commerçants, c’est que les gens demandent qu’on leur parle vrai sans cacher les difficultés. Qu’on travaille ensemble dans un souci de justice sociale et d’éthique. Ils ne demandent pas la lune ! La justice seulement ; que chacun contribue à la mesure de ses moyens, qu’il y ait une répartition équitable de l’effort. Qu’on tienne les engagements, qu’on mette vraiment en place le non cumul des mandats et une juste réforme fiscale. Tous ensemble.
Ils sont las des divisions politiques et communautaires, qui ne leur semblent pas construire l’intérêt général. Ils ne pensent plus que les élus sont plus savants qu’eux et veulent que l’on associe davantage les forces vives de la société.

Or les propositions d’aujourd’hui marquent un demi- recul ; pire ce sont des réformettes à caractère technique qui ne semblent pas dessiner de vision politique. Il en va ainsi du tarif de l’essence, légèrement réduit temporairement, ou des 25 %( au lieu du doublement) d’augmentation du livret A. Où est le sens ?

Si l’essentiel des lois et orientations gouvernementales en lien avec mes délégations à la région [ Logement -Ville et insertion des populations fragilisées ou marginalisées] sont attendus au début de l’an prochain, dans 6 mois, d’autre lois importantes concernant l’économie ou la fiscalité par exemple sont loin d’être programmées ou annoncées.

Ainsi, la réforme fiscale tant attendue. Qu’est ce qui empèche J.M. Ayrault d’annoncer qu’une réforme juste de la fiscalité est incontournable, et qu’est ce qui l’empèche de lancer uen année de concertation sur cette question ? Le silence assourdissant sur ce sujet laisse croire à un renoncement.

Il est important de donner maintenant des signes clairs de la cohérence des choix politiques, qui doivent, comme l’a laissé penser la campagne, placer la justice, l’intérêt général y compris celui des générations futures et la cohésion (pas la division ) comme principes intangibles des décisions publiques.
Sinon, être de gauche n’aura plus de sens, et les remparts contre les égoïsmes nationaux tomberont.
MO. N